Hierarchie des Anges

Les Choeurs Angeliques

Dans la hiérarchie céleste, 9 choeurs angéliques fraternisent :


Les Séraphins - Les Chérubins - Les Trônes - Les Dominations - Les Vertus
Les Puissances - Les Principautés - Les Archanges - Les Anges
Chacun des choeurs angéliques comprend 8 messagers. Ainsi, ces 72 MESSAGERS de l'invisible sont missionnés pour nous amener progressivement à une participation de plus en plus intime avec la divinité. Cependant, il ne faut pas croire qu'il n'existe que 72 anges, il en existe des «MYRIADES DE MYRIADES».

Ces messagers sont les représentants de 72 catégories d'entités célestes regroupées par la spécificité de leurs influences au niveau de la conscience humaine. La tradition kabbalistique confère un nom à chacun de ces 72 messagers célestes. Le nom représente l'essence même de la chose ou de l'Intelligence qu'il désigne et constitue en quelque sorte le "LIEN ENERGETIQUE" avec une force psychique et spirituelle.

PAYEUR, Charles-Rafaël. Les Guides de Lumière - les messagers de l'invisible, tome I, éditions de l'Aigle.

Le nom de Séraphin provient du mot "saraph" signifiant «brûlant». Ces êtres lumineux appartiennent en fait à la plus haute hiérarchie angélique et forment en quelque sorte le cercle intérieur en contact immédiat avec le trône même de Dieu. ILS SONT LES MESSAGERS DES ENERGIES DE LA VIE. La fonction ministérielle des Séraphins est donc constituée d'une impressionnante synthèse de tous les pouvoirs du feu : ardeur, purirication, identité à soi-même, lumière et illumination, dissipation des ténèbres.
Les Séraphins peuvent constituer une aide précieuse à tout individu en mal de vivre, lui révélant progressivement le sens profond de son existence. Ces êtres lumineux lui inspirent alors en son for intérieur l'objectif ultime de son incarnation, le but vers lequel tout homme se dirige en cette vie. Plus encore, les Séraphins insufflent à la conscience humaine des objectifs mineurs nécessaires pour pouvoir atteindre le but ultime autour duquel se structure toute une existence terrestre. Ces objectifs à court et à moyen termes stimulent et entretiennent alors l'enthousiasme, l'énergie et l'ardeur indispensables à la réussite d'une vie.


Invoquez les Séraphins chaque fois que vous souhaitez être éclairé au sujet de ce que vous devez faire ou lorsque vous manquez de volonté pour entreprendre ce que vous savez devoir faire.

Vehuaih Jeliel Sitael Elemiah Mahasiah Lelahel Achaiah cahethel

La tradition attribue à cette hiérarchie la fonction principale de transmettre l'amour de Dieu, lequel conduit à la vision béatifique. C'est également en tant que détenteurs et dispensateurs de la force amour, qui devient amour-sagesse au contact avec la divinité, que les Chérubins sont traditionnellement représentés comme les gardiens des temples. Désignés en Perse sous le nom babylonien de kâribu et représentés sous l'apparence de génies à forme mi-humaine et mi-animale, ils veillaient déjà à la porte des temples et des palais.
Dénommés parfois «Esprits des Harmonies» dans la mesure où leur tâche consiste à redistribuer aux hommes les divers sons, vecteurs des influences astrologiques, qui émanent des douze constellations zodiacales. Ils participent en ce sens à l'accomplissement de la destinée de chacun, non pas cependant à la manière des Séraphins, lesquels révèlent à la conscience humaine l'objectif à atteindre en lui procurant la volonté nécessaire pour accomplir cet objectif, mais davantage en élaborant un milieu favorable à son accomplissement. Ainsi, les Chérubins participent de manière toute particulière à la mise en place du milieu dans lequel l'homme poursuivra son ascension vers la lumière.
Toujours représentés avec deux paires d'ailes, les Chérubins transmettent à l'homme la lumière de la pensée, la force et la sagesse et peuvent être nommés avec raison «Anges de l'Illumination» ou «Anges de l'intelligence sacrée». Ils communiquent ainsi cette illumination en utilisant principalement comme support le symbole.


Haziel Aladiah Lauvuel Hahaiah Iezalel Mebahel Hariel Hakamiah

La tradition attribue à cette hiérarchie la fonction principale de transmettre à l'homme les lumières nécessaires afin qu'il puisse percevoir dans les multiples épreuves jalonnant son incarnation terrestre, autant d'opportunités pour avancer sur le sentier de la rédemption. Ainsi, si les Séraphins révèlent à l'être humain sa destinée, la volonté du Père, si les Chérubins élaborent un milieu favorable à l'accomplissement de cette destinée, les Trônes veillent à corriger toutes les déviations de la conscience afin que la destinée propre de chacun puisse se réaliser.
Les Trônes interviennent de manière toute spécifique en éclairant celui qui courbe sous le poids des épreuves sur le sens profond à donner à sa souffrance. Ces êtres célestes lui font prendre en effet conscience que l'épreuve possède une force hautement purgative : le feu de la souffrance purifie, alchimise et sublime les impuretés entachant la nature humaine, afin d'éveiller en celle-ci la divinité latente.
L'être humain apprend également sous la divine protection des Trônes que Dieu interdit au destin d'éprouver quiconque au-delà de ses forces. L'être humain est appelé à progresser sur le sentier de l'évolution en assumant les conséquences de ses actes et en traversant pour ce faire un ensemble d'épreuves difficiles : C'EST LA VOIE DE L'EXPERIENCE. Or, c'est la hiérarchie des Trônes qui veille à l'accomplissement de cela en se faisant les dispensateurs des épreuves nécessaires pour permettre à l'homme d'apprendre les leçons de la vie tout en s'élevant progressivement tout au cours de son existence terrestre pour, un jour, devenir apte à réintégrer le royaume divin.
De plus, les Trônes ont également pour tâche de sensibiliser l'homme aux forces de la nature, cette déesse-mère qui revêt chez les Égyptiens le visage féminin d'Isis et chez les chrétiens celui de Marie. Cette hiérarchie des Trônes guide l'initié dans l'application quotidienne des principes de la magie naturelle (principes d'intériorisation basés sur la connaissance des forces de la nature et sur le respect profond de la matière).

Lauviah Caliel Leuviah Pahaliah Nelchael Ieiaiel Melahel Hahiuah

La tradition initiatique de l'hermétisme chrétien nous enseigne que les dominations sont en fait les dispensateurs des grâces, bénédictions, dons, vertus et bienfaits qui proviennent de Dieu. Par leur ministère sacré, l'homme reçoit un fleuve de vie et de bienfaits. La prodigalité de leur intervention fut symbolisée par la corne d'abondance dans les traditions gréco-romaines.
La tradition attribue également aux Dominications la fonction principale de transmettre à l'homme une attitude de confiance inébranlable en la vie. Ainsi, cette hiérarchie céleste enseigne à chacun comment cultiver la confiance, laquelle commence d'abord à se développer en soi-même pour s'étendre ensuite aux autres et ultimement se placer en Dieu. Possédant ainsi la confiance, l'homme se place dans une disposition de joie et de bonheur profond. Et sous l'effet de la joie qu'il rayonne et irradie tout autour de lui, il ouvre littéralement son aura aux influences bienveillantes des autres et des cieux. Il reçoit dès lors à profusion toute chose qu'il demande.
Celui cependant qui ne possède pas une confiance authentique et véritable se coupe des bénédictions célestes. S'enfermant par lui-même dans ses propres limites, lesquelles deviennent alors une véritable prison, il s'interdit plus ou moins consciemment d'avoir accès à la corne d'abondance.


Nith-Haiah Haaiah Ierathel Seheiah Reiiel Omael Iecabel Vasariah

La tradition initiatique de l'hermétisme chrétien attribue à cette hiérarchie la fonction principale d'infuser à l'aspirant l'énergie dynamique nécessaire pour qu'il découvre sa véritable identité et qu'il la défende par la suite courageusement contre toutes les attaques perverses de ce monde d'ici-bas.
Sous l'influence bénéfique des Vertus, l'être humain se fait véritablement et effectivement chevalier. Or, la tradition initiatique nous précise qu'un chevalier est fondamentalement «sans peur et sans reproches», c'est-à-dire ni esclave du passé ni prisonnier du futur.
En effet, le passé (les reproches) culpabilise et paralyse ainsi l'être humain, le conduisant vers les pires déboires. Le futur, quant à lui, génère l'angoisse, la peur et paralyse tout autant. L'action devenue oeuvre héroïque n'a donc d'autre terrain propice d'expression que le «ICI ET MAINTENANT». C'est la clef essentielle de l'initiation chevaleresque.


Iehuaih Lehahiah Chavakiah Menadel Aniel Haamiah Rehael ieiazel

La tradition attribue à cette hiérarchie la fonction principale d'infuser à chacun la capacité à gouverner. Si, sous l'influence des Vertus, l'individu devait se faire chevalier, sous l'influence des puissances, il doit se faire roi. Celui qui sait répondre à l'appel des puissances devient en quelque sorte la synthèse de la société entière : il est le premier et le dernier, le maître et le serviteur.
En effet, savoir gouverner c'est d'abord et avant tout savoir se mettre au service de ceux que l'on gouverne. En fait, le roi doit savoir se gouverner avant de prétendre gouverner. Ce n'est qu'en maîtrisant parfaitement son corps physique et les activités sensorielles qui lui sont rattachées mais aussi ses sentiments, ses instincts et son intellect,... qu'il recevra la véritable couronne de vie.
Devenu roi, l'homme peut alors véritablement gouverner, c'est-à-dire se faire PORTEUR DE LUMIERE. Rayonnant alors autour de lui cette indicible lumière de l'esprit, il peut, assisté des puissances, raviver en chacun la flamme de la divinité. Pour cela, il devra considérer son frère avec les yeux du coeur, et non du haut de son trône, fort de son pouvoir.
Les puissances incitent en effet l'aspirant à découvrir son identité véritable et à la cultiver même si cela signifie bien souvent dans nos sociétés occidentales se marginaliser. Il est pourtant fondamental d'être capable d'assumer son individualité, ses différences et ainsi de ne plus se laisser aveugler par le monde d'ici-bas. En un mot, l'aspirant doit s'affermir et se libérer des conditionnements extérieurs pour devenir son véritable maître. Ainsi donc, sous l'influence des puissances, l'homme cherche à s'élever et à s'identifier au roi, non pas au roi militaire, mais au roi porteur de lumière


Hahahel Mikaël Veualiah Ielahaiah Sealiah Ariel Asaliah Mihaël

La tradition hermétique chrétienne, attribue à cette hiérarchie la fonction principale d'éveiller et de stimuler en chacun la capacité d'aimer. Elle diffère toutefois de l'influence spécifique des Chérubins sur la conscience humaine, dans la mesure où il s'agit ici d'un amour dont le caractère incarné est nettement plus évident. Et l'intervention des principautés revêt une importance d'autant plus grande, que l'amour entre deux personnes est un état difficile à atteindre. En effet, la relation amoureuse accomplie sous les auspices des principautés implique trois dimensions essentielles à savoir, le respect, la confiance et l'engagement mutuel.
Le RESPECT est la première dimension ontologique à l 'acte d'aimer. L'amour, en effet, ne peut s'exprimer qu'envers un être pour lequel on ressent un respect réel. L'amour authentique implique donc de respecter l'autre dans sa différence, sans exiger de lui une quelconque transformation. De même, il n'exclut aucun aspect de la personne, faisant ainsi de l'amour un acte intégral et inconditionnel. Il apparaît donc que ceci implique de l'être aimant un détachement de lui-même, de ses préjugés et de ses a priori. Il ne faut toutefois pas confondre le respect de l'autre avec la négation de soi-même. En effet, si le respect de la différence d'autrui est fondamental, le maintien de sa propre spécificité est tout aussi important. Certaines personnes, désirant cultiver à l'extrême le respect envers autrui, ne se respectent plus eux-mêmes, niant leur propre caractère. Ils oublient ainsi une exigence première que l'on peut formuler en ces termes : «respectez votre prochain comme vous-même».
La CONFIANCE, seconde dimension ontologique à l'acte d'aimer, est également une dimension essentielle de l'amour. L'amour du prochain ne peut se concevoir en effet, sans l'établissement d'une parfaite confiance en l'autre. Cette confiance, sans limite, doit même survivre à un abus de confiance de la part de l'être aimé ou à toute présomption allant en ce sens. Aussi, il ne faut pas ici confondre la confiance avec la certitude : il s'agit d'une confusion fréquente. Si l'on devait attendre une certitude dans l'amour, il n'y aurait jamais d'amour. Comment pourrions-nous acquérir une certitude par rapport à soi ou par rapport aux autres, alors que la liberté d'autrui tout comme notre libre arbitre s'y opposent tout naturellement?
L'ENGAGEMENT MUTUEL en une oeuvre commune est la troisième dimension ontologique à l'acte d'aimer. L'amour ne peut s'envisager sans un engagement commun. La constitution d'un couple est en effet rendue possible en raison de l'existance d'un projet : fonder un foyer, avoir un enfant, défendre une cause... Ce projet implique alors de la part de chacun un anéantissement du moi singulier en vue de créer une nouvelle unité, nous devrions dire en vue de recréer l'unité.
Ces trois conditions étant réunies, l'amour devient alors authentique. Nous sommes dès lors en présence d'une relation surnaturelle où toutes les règles habituelles sont transcendées. Dans ce rapport amoureux, les relations sexuelles, dont l'objet n'est plus la perpétuation de l'espèce (dimension naturelle de l'acte), mais le perfectionnement mutuel des époux (dimension spirituelle de l'acte), sont dès lors empreintes d'un érotisme sacré, celui-là même qui, générant une profonde ouverture au monde, conduit l'être humain à l'expérience de la plénitude sacrée.
Si les principautés favorisent l'éveil de l'amour en l'être humain, elles le sensibilisent aussi à la beauté. Il ne s'agit pas ici d'une beauté éphémère établie selon les critères illusoires d'une mode, mais d'une beauté intérieure, authentique, émanée de l'amour lui-même. L'amour et la beauté sont en effet deux réalités intrinsèquement liées. Celui qui aime est nécessairement beau aux yeux de celui qui sait s'y rendre sensible. C'est en ce sens d'ailleurs que celui qui chemine sur le sentier de la rédemption se doit de rechercher la beauté, l'esthétisme et l'harmonie en toute chose. Savoir rechercher et apprécier la beauté d'un être ou d'une chose, c'est reconnaître en lui une transcendance et ainsi véritablement libérer cet être ou cette chose de son état terrestre.


Vehuel Daniel Hahasiah Imamiah Nanaël Nithaël Mebaiah Poiël

Selon la tradition hermétique chrétienne, les archanges ont pour tâche principale d'intervenir sur la dimension mentale de l'être humain. Cette dimension joue un rôle important au niveau de la constitution ontologique de l'individu. L'intellect, en effet, relie la dimension spirituelle (individualité) la dimension corporelle (personnalité). Toutefois, bien souvent souillé par la dimension corporelle, cet intellect ne transmet plus qu'imparfaitement les impulsions de l'esprit. C'est la raison majeure pour laquelle toutes les religions ont enseigné diverses techniques visant la purification du mental ou de l'intellect humain et notamment les exercices de concentration, de méditation, de contemplation.

Nemamiah Ieialel Harahel Mitzrael Umabel Iah-hel Anauël Mehiel

Selon la tradition hermétique chrétienne, les Anges ont la tâche de révéler à l'aspirant les aspects secrets de son être. En effet, les Anges incitent l'homme à entreprendre une profonde introspection afin de découvrir les refoulements mais aussi les dons latents que recèlent les profondeurs de son être. Plus encore, ils enseignent à l'initié qui les sollicite de revenir à sa condition première afin d'y découvrir la source de ses comportements, de ses attitudes, des situations auxquelles il se trouve aujourd'hui confronté. L'adage bien connu « Connais-toi toi-même» peut résumer admirablement l'enseignement de ce dernier choeur céleste.
En raison de leur position au sien de la hiérarchie céleste, les Anges sont en mesure d'agir sur le plan matériel, plus que tout autre choeur angélique ne peut le faire. Cette intervention en notre monde ici-bas s'opère cependant plus précisément par le biais du plan éthérique. Aussi chez l'être humain, l'action des anges se manifeste davantage au niveau du corps éthérique ou double énergétique. Ainsi, ils président notamment les fonctions végétatives d'assimilation et d'excrétion, la plupart des fonctions métaboliques, ainsi que les fonctions mémorielles et sensorielles. C'est pourquoi certaines écoles initiatiques enseignent à travailler avec cette hiérarchie céleste en vue de parfaire la maîtrise des sens.
Il faut savoir en effet que tout individu perçoit la réalité extérieure à travers ses propres limitations et les conditionnements intérieurs issus de son système de perception et de mémorisation. Ainsi, les cinq fonctions sensorielles (le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue) interprètent déjà le monde sur lequel elles s'ouvrent de par leurs caractéristiques biologiques, lesquelles peuvent différer d'un individu à l'autre.
Sachant donc qu'il s'avère impossible pour l'être humain de percevoir les réalités qui l'entourent telles qu'elles sont, ce dernier aurait tout intérêt à se les représenter de manière à cultiver un état de mieux-être et d'harmonie intérieure. C'est la raison pour laquelle la tradition de l'hermétisme chrétien enseigne à travailler avec les Anges afin d'orienter sa conscience de manière à ne plus percevoir certains aspects négatifs, perturbateurs et destructeurs d'un être, d'une situation, d'un événement ou d'une chose, mais sélectionner uniquement les éléments positifs, source de paix, d'amour et d'harmonie.



Damabiah Manakel Eiaël Habuaih Rochel Jabamiah Haiaiel Mumiah